Pourquoi j’ai arrêté l’astrologie

Oh qu’on me la pose souvent cette question. Ça et « qu’est-ce que tu penses de l’astrologie? ». Je vais tenter d’y répondre aujourd’hui. Gardez en tête qu’il s’agit de mon expérience personnelle et non d’un décret vous disant quoi faire.

Déjà, je ne pense pas que l’astrologie soit mal ou bien. Je suis neutre face à elle. Si ça vous aide, tant mieux! C’est un outil comme un autre. Je suis contre l’astrologie prédictive (mais je l’ai toujours été, rien de nouveau ici). Là où je crois que ça devient problématique est lorsque l’astrologie gouverne notre vie. Si une personne ne peut plus prendre de décision sans consulter les étoiles, qu’elle vit différemment parce que la Lune est en Bélier ou Mercure en rétrograde, ou encore qu’elle se définit par sa carte du ciel, ça, pour moi, ce sont des gros red flags. Un tel comportement manque de discernement. Mais ça n’est pas mon histoire, alors laissez-moi vous expliquer pourquoi j’ai arrêté tout ça.

Quand je suis tombée très malade, ma vie a basculé. Ce que je vivais était tellement gros, tellement difficile, que l’astrologie s’est mise à me puer au nez. Soudainement, que mon ascendant soit Capricorne ou mon soleil en Gémeaux n’avait plus AUCUNE importance ou incidence. Ce que je vivais était si douloureux que je me contre-foutais à 1000 % de ce qui se passait dans le ciel.

Je me souviens que des gens m’en parlais parfois « c’est tellement intense ce qui se passe dans le ciel en ce moment! Mars et Saturne sont en conjonction et en plus la Lune est en Capricorne, j’en peux plus! ». Et ma réaction était simplement que je m’en balançais complètement (pour rester polie) et que ça n’avait en réalité aucune importance.

Cette constatation m’a fait décroché d’un coup. Je n’ai tiré aucun réconfort de l’astrologie en période de grande difficulté alors je lui ai dit adieu. Je n’ai plus jamais eu envie d’en parler ou de l’enseigner.

Avec le recul, je trouve aujourd’hui des limites à l’astrologie. Oui, c’est fascinant de voir avec quelle précision on peut décrire la personnalité de quelqu’un… Mais après? Je sais que mon service de carte du ciel a aidé des centaines de personnes à mieux se comprendre et à s’aimer davantage. Ça n’est pas banal et je ne veux pas dire que ça n’est pas important. C’est juste que pour moi, ça n’était vraiment plus suffisant. Face au drame, pour moi, l’astrologie est devenue inutile, désuète et même irritante.

Franchement j’ai vécu quelque chose de similaire avec toutes mes anciennes pratiques. Face à l’intensité de mes épreuves, elles sont tombées complètement à plat et ne m’ont plus apporté de positif, de réconfort. Alors que j’en avais besoin plus que jamais!

Je veux dorénavant du solide, du concret, du support à toutes épreuves. J’observe que plusieurs personnes ont vécu un chemin similaire lorsqu’elles ont vécu un drame elles aussi. Beaucoup de pratiques du monde new age, bien-être et développement personnel font du sens quand notre vie va relativement bien, mais décampent lorsque les grandes difficultés arrivent.

L’astrologie ne m’a pas aidée quand j’avais vraiment besoin d’aide, on pourrait le résumer ainsi.

Je sais que, bien utilisée, l’astrologie peut aider beaucoup de personnes sur le chemin de la connaissance et l’acceptation de soi. Simplement, pour moi elle a atteint ses limites et je suis ailleurs, je n’y reviendrai pas. J’espère que cela répond à vos questions et que vous aurez le discernement de prendre ce texte pour ce qu’il est : un récit personnel.

Que vous aimiez ou pas l’astrologie, nous avons tous et toutes le droit à nos propres croyances et nos propres expériences. Les miennes ne rendent pas les vôtres invalides et vice-versa :)

Suivant
Suivant

Le remède de l’indifférence