Penser mourir, accueillir le changement et mon histoire d’avortement

Je vais prendre le temps d’être vulnérable : cet épisode me fait peur. Le titre me fait peur. Mais, le ressenti qu’il est important d’en parler, la colère qu’on sente qu’on doit vivre ça dans le silence, la honte, la culpabilité, tout ça me pousse à passer par-dessus mes peurs et à cliquer sur publier.

Après une pause de six mois, je reviens vous raconter les leçons de ce qui s'est passé. J'ai pris le temps de vivre, au jour le jour, les montagnes russes, les tsunamis d'émotions. J'ai pensé n'avoir que trois ans à vivre pendant un moment - ça te chamboule une personne! J'ai été aveugle et en fauteuil roulant, puis j’ai vécu une guérison miracle pour finalement revenir au même état... Mais plutôt que de me décourager, j’ai choisi de faire les choix nécessaires, parfois crève-coeur, pour revenir à cette guérison. Un (autre!!) déménagement outremer, une fin de relation, me départir de toutes mes choses (encore!) et au travers tout ça, une grossesse surprise.

J'ai laissé mon coeur parler et s'ouvrir, j'espère que cela ira directement au vôtre.

Si vous avez vécu une fausse couche ou un avortement, vous n'êtes pas seule et sachez qu'il existe des doulas spécialisées pour vous accompagner. J’en connais une, qui en connait sûrement d’autres. Avec sa permission, je vous donnerai son contact (écrivez-moi).

Je vous prends doucement dans mes bras et vous envoie plein d'amour. Ne vivez pas ça seule.